J 23 : de la Drôme à la Savoie par la vallée de la Durance

5 août, de Montauban-sur-l’Ouvèze (Drôme) à Valloire (Savoie)
Départ à 7h. Je pédale sur une petite route comme je les aime, dans la nature, sans aucune voiture pour l’instant. Pour l’instant, la vallée est dans l’ombre, 500 mètres de dénivelé me séparent du col de Perty.
Mais à 2 km du col, ma batterie atteint un niveau critique! C’est la conséquence des heures de route hier où j’ai dû superposer mes panneaux. Je dois impérativement m’arrêter. Par chance, j’aperçois une tache de soleil cent mètres plus loin. Sauvé! J’incline mes panneaux et je capte tout de même 270W.

Au col de Perty, la vue sur les Baronnies provençales est magnifique, avec au loin, les Alpes. La descente est splendide, je m’arrête pour faire mille et une photos ! C’est aussi l’occasion de recharger la batterie avec la régénération réglée sur 22km/h, en pédalant pour rajouter des watts. Halte à Laborel pour faire le point: 48% d’énergie régénérée, cool.

À Eyguians, je retrouve Jean-Marc. Pause café avec les vélos bien exposés pour charger les batteries à fond. Puis, nous nous élançons dans la vallée de la Durance. Finies les petites routes de campagne, nous roulons maintenant sur des axes importants, chargés de vacanciers, de camping-cars et de camions. Nous roulons le plus vite possible grâce au soleil généreux.
Après Embrun, heureusement que Maxence nous a indiqué une route sympa, avec certes un peu de dénivelé, mais qui traverse des villages pittoresques: Saint-André-d’Embrun, Siguret, Bon-Pommier… avec de beaux points de vue sur la vallée de la Durance. Toutes les bonnes choses ont une fin, je retrouve le flot de voitures avant Briançon.

Après Briançon, la route monte au col du Lautaret par Le Monêtier-les-Bains, dans une vallée que je connais bien, à vélo et l’hiver, pour le ski de randonnée…
Arrivé au col, j’hésite: est-ce que j’enchaîne sur le col du Galibier? Je vois sur Whatsapp que Patrice a entamé son ascension il y a tout juste une heure. Ça me décide à le tenter moi aussi. Au pire, je bivouaquerai…

19h15 : je suis le dernier, mais je ne me sens pas seul, mon ombre m’accompagne. À chaque lacet, tantôt elle me suit, tantôt elle me devance. 19h50: petite pause, le temps d’une dernière charge solaire avant que le soleil ne disparaisse complètement…
20h30: ça y est, pari gagné, le Galibier est franchi. Il me reste une demi-heure pour arriver au camping de Valloire, je dévale la pente à fond les manettes!
Je retrouve Patrice au camping. Super! Nous partageons nos victuailles, le repas est top: soupe, purée, saucisson et melon !


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