J 18 : je retrouve verdure et fraîcheur dans la vallée du Tarn

31 juillet, de Rabastens (Tarn) à Saint-Affrique (Aveyron)
6h45: à peine levé, le soleil disparaît derrière un voile nuageux: voilà le quotidien du cycliste solaire!
10h: le soleil se découvre, j’incline tous mes panneaux pour mieux capter les rayons matinaux.

J’observe que le premier panneau de la remorque reste dans l’ombre de ma toiture solaire. Je perds donc 20% d’énergie du fait de l’orientation du soleil par rapport à la route et de le structure du vélo.

À Albi, je suis surpris par les revêtements défoncés ou rapiécés, voies cyclables trop étroites ou en dévers… Ici, on ne soigne pas les cyclistes. Du coup, ça me coupe l’envie de visiter la ville.

Je m’engage dans la vallée du Tarn, l’eau et la forêt apportent la fraîcheur. À Ambialet, rencontre avec Florian qui me suivait grâce à la balise GPS. L’occasion d’une interview!

La route se poursuit sur une ancienne voie ferrée du siècle dernier, les viaducs succèdent aux tunnels, autant d’infrastructures qui n’ont jamais été exploitées à l’époque. Pas de trafic, la vallée est très belle, c’est génial!
À Saint-Affrique règne une effervescence étonnante: des cyclistes, des voitures, de la musique dans les rues… J’apprends que demain, c’est le départ de la Route d’Occitanie, une épreuve cycliste qui compte pour la Coupe de France 2020.

Nous nous retrouvons avec Maxence et nous rejoignons Géry au camping le plus proche, dans un vallon sauvage.


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